Comment réduire l’empreinte carbone des livraisons en e-commerce ?

Le développement du commerce en ligne a transformé la chaîne logistique, tout en augmentant son impact environnemental.
Aujourd’hui, de nombreuses entreprises cherchent à limiter leur empreinte carbone pour répondre aux attentes sociétales et construire un modèle plus durable.

Plusieurs leviers permettent d’agir concrètement.

1. Optimiser la logistique pour limiter les déplacements inutiles

La multiplication des trajets, en particulier pour des commandes individuelles, est l’une des principales sources d’émissions carbone dans l’e-commerce.
Pour limiter cet impact, il est possible de :

• Regrouper les expéditions par client ou par zone géographique,
  
• Positionner stratégiquement les stocks pour réduire la distance entre le produit et le client,
  
• Utiliser des outils de planification pour optimiser les trajets.
  

Dans cette logique, certaines entreprises choisissent d’externaliser leur logistique auprès de partenaires spécialisés.
Des prestataires logistiques comme Elico accompagnent les entreprises dans la mise en place d’une organisation plus efficace et respectueuse de l’environnement.

2. Réorienter les choix de transport vers des solutions moins émettrices

Tous les modes de transport n’ont pas la même empreinte carbone.
Le rail et le fluvial affichent des niveaux d’émissions bien inférieurs au routier ou à l’aérien.

Pour améliorer son impact, il est pertinent de privilégier :

• Le transport ferroviaire ou fluvial pour les longues distances,
  
• Les flottes électriques, hybrides ou fonctionnant aux biocarburants pour la distribution locale,
  
• La livraison en points relais, qui optimise les tournées et réduit les trajets individuels.
  

Ces alternatives nécessitent parfois une réorganisation logistique, mais elles offrent une réduction significative des émissions par colis livré.

3. Repenser les emballages pour limiter leur poids environnemental

Au-delà du transport, l’emballage est une source d’impact importante.
Un emballage surdimensionné ou non recyclable augmente la production de déchets et la consommation d’énergie lors du transport.

Quelques bonnes pratiques :

• Choisir des matériaux recyclés ou recyclables,
  
• Adapter la taille des colis au contenu pour éviter le transport de vide,
  
• Réduire les couches d’emballage superflues.
  

Certaines entreprises explorent aussi l’utilisation d’emballages réutilisables, en particulier dans des programmes fidélité ou B2B.

4. Impliquer les consommateurs dans une démarche de livraison responsable

Le choix de livraison du client a un impact direct sur les émissions générées.
En proposant des options plus responsables, les marques peuvent réduire leur impact tout en valorisant leur engagement.

Parmi les actions possibles :

• Proposer une option de livraison éco-responsable lors du passage de commande,
  
• Informer sur les différences d’impact entre livraison rapide et standard,
  
• Permettre la compensation volontaire des émissions liées à la livraison.
  

Impliquer le consommateur contribue à diffuser une démarche durable tout au long de la chaîne.

5. Suivre ses résultats pour piloter une amélioration continue

Piloter la performance environnementale nécessite de s’appuyer sur des données fiables.

Cela implique :

• Mesurer précisément les émissions générées par les opérations logistiques,
  
• Suivre des indicateurs environnementaux spécifiques,
  
• Ajuster les processus en fonction des résultats obtenus.

Des prestataires logistiques comme Elico proposent des outils de suivi et d’analyse pour accompagner les entreprises dans cette dynamique d’amélioration continue.

Réduire l’empreinte carbone des livraisons e-commerce repose sur une combinaison d’actions : optimiser les flux, privilégier des modes de transport plus sobres, repenser les emballages, associer les consommateurs, et mesurer les progrès réalisés.

S’appuyer sur un prestataire logistique engagé, tel qu’Elico, permet d’intégrer plus facilement ces leviers dans une stratégie e-commerce tournée vers l’avenir.

FAQ – Réduire l’empreinte carbone de la logistique e-commerce

1. Pourquoi la logistique e-commerce a-t-elle un impact environnemental élevé ?

La logistique e-commerce génère de nombreuses émissions de CO₂ en raison de la multiplication des transports, de la consommation énergétique des entrepôts et de l’utilisation d’emballages. La rapidité exigée par les clients entraîne également une augmentation des livraisons express, souvent moins optimisées écologiquement.

2. Est-il possible de réduire son impact carbone sans nuire à la satisfaction client ?

Oui. En proposant par exemple une option de livraison écologique dans le tunnel d’achat, en optimisant l’organisation logistique pour raccourcir les délais sans multiplier les trajets, ou en favorisant la livraison en points relais. Ces solutions permettent de concilier expérience client et démarche responsable.

3. Quels sont les leviers les plus rapides à mettre en place pour un e-commerçant ?

Parmi les actions immédiates :

• Optimiser les tailles de colis pour éviter de transporter du vide,
  
• Proposer la livraison en points relais,
  
• Externaliser sa logistique à un prestataire engagé, capable de mutualiser les expéditions et d’utiliser des transports bas carbone.

4. Comment choisir un prestataire logistique engagé pour réduire son empreinte carbone ?

Un prestataire engagé doit :

• Utiliser des modes de transport bas carbone (biocarburants, véhicules électriques, rail, etc.),
  
• Proposer des emballages éco-conçus,
  
• Mesurer l’empreinte carbone de ses opérations,
  
• Avoir des certifications reconnues (par exemple Ecocert),
  
• Démontrer un engagement RSE clair sur le plan écologique, social et éthique.

Elico, par exemple, intègre ces critères dans sa démarche logistique durable.

5. Est-ce que compenser ses émissions carbone suffit ?

La compensation carbone est utile pour neutraliser les émissions résiduelles, mais elle ne doit pas remplacer les efforts de réduction à la source.
L’approche la plus responsable consiste à d’abord réduire les émissions (mutualisation, modes de transport propres, emballages optimisés), puis à compenser ce qui ne peut être évité.